Adieu l'ami
Adieu l’ami, je t’aimais bien pourtant,
La liberté avons aimée ensemble,
Chaîne rompue rêve de l’impossible,
Nous emmenait loin des rives du temps.
Adieu l’ami, je t’aimais bien pourtant,
Ce monde ci repeint à notre image,
Même regard même port d’amarrage,
Nos fous rires cascadent froufroutants.
Adieu l’ami, je t’aimais bien pourtant,
Tu as joué trop souvent l’insouciance,
Laissé ton cœur se fermer sur l’absence,
De mots gentils devenus cahotants.
Adieu l’ami, je t’aimais bien pourtant,
Las ! Aujourd’hui sans nous deux, solitaire,
L’écho de toi de nos jeux littéraires,
Qui me poursuit, me blesse maintenant.
(petit clin d'oeil à un grand bonhomme Jacques Brel, à qui j'ai emprunté un petit bout de texte, ho juste une ligne, merci Jacques)
22 juin 2009