4 novembre 2010
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Pendant des jours des nuits, déambulent les ombres
Des mal aimés oubliés, visages vides creux,
De leurs yeux délirants, coulent ce sang lépreux,
Purulent, nourricier de la fleur des décombres.
Au temps noir des sanglots, sonne le tocsin sombre,
Glas caverneux et sourd des hommes malheureux,
Leurs poings vers le néant, sont levés sulfureux,
La douleur, par leurs cris, tourmente la pénombre.
Et je vais comme eux, au hasard par les champs,
Mes larmes sont de sang mes pas trébuchants,
Me mènent vers l’enfer, des meurtris de la vie
Aux portes du malheur, est gisant l’âge d’or,
Dans l’abîme sans fond, n’est plus que l’exuvie
D’un amour passion ; mon cri se meurt alors.
2007/2008