28 mars 2012
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Sur les pavés boueux , une rose opaline
Nait de soupirs d’enfants, s’écoule sibylline,
Elle éclot doucement, puisant vie aux corps morts.
Tombés aux coups de feu sanguinaires d’une arme,
Instrument dans les mains d’un tueur sans remords,
Les couchant au fossé; ses démons sont si forts
Qu’il n’entend que leur voix, dominant le vacarme.
Il ne voit le visage exsangue sanglotant
De ces parents chagrin, qu’il a en un instant
Brisés, anéantit en leur cœur la liesse.
Fleurons, encor bourgeon, qu’un homme avec mépris
Massacre sans pitié, flétrissant leur jeunesse
Aux rives du trépas, ne laissant que tristesse !
Nulle loi, nulle foi ne mérite un tel prix !