3 novembre 2010
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Du haut de tes deux ans petit, tu vois le monde,
Tes yeux bleus innocents, ont pour l’humanité
Un regard ébahi et sans velléité.
Spectateur attentif, ton esprit vagabonde.
Avec application tu traces une lune
Ronde qui nous sourit, tu me tends ton dessin
D’un air embarrassé, me dis que le prochain
Ce sera le soleil couchant sur une dune.
Ta petite main chaude est posée sur mon bras,
Et d’un air sérieux tu racontes là bas,
Quand tu seras un grand, que je serai ta reine.
Tes yeux sont si brillants, tu bouges en parlant,
De tes mots décousus naît une vie sereine,
Vers tes rêves tu vas, de ton pas vacillant.