6 avril 2012
5
06
/04
/avril
/2012
06:00
J’ai rêvé, très souvent, d’un monde si parfait,
Où le chant des oiseaux, serait la symphonie
De l’univers en paix,les armes sans effet
Closes en un cercueil scellant leur agonie.
Le gosse au ventre creux, et le corps décharné
Ne tendrait plus la main, quêtant sa survivance
Au passant trop bourgeois- pour que l’infortuné
Puisse espérer un sou- blâmant son arrogance.
Las ! se lève le jour, s’esquisse le présent
L’égoïsme cruel d’un monde agonisant
Où le chacun pour soi, cause la mort de l’homme
Que cesse le combat, et que chante l’enfant
Très loin de cette faim , que résonne son rire
Et qu’enfin , un matin, Éros soit triomphant !
A l’amour du prochain, bâtissons un empire