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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 09:42

bouteilles-innocentUn Innocent orange ( pas l’agrume enfin ! ) dans sa bouteille de verre blanc
Donne la main à un autre Innocent jaune’( ictère sans doute ) à côté se tient un peau rouge Innocent et à un autre de couleur indéfinie

.
Tous les quatre dansent dans les prés papillonnent  dans l’herbe, formant une farandole
En chantant à pleine voix:
C’est nous qu’on est les Innocent les quatre de la famille des fruits tous nus en bouteille
Buvez nous, buvez nous nous vous ferons du bien.

 

(je suis pas certaine d'avoir bien compris le principe mais j'ai fait au mieux soyez indulgent)

10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 11:08

Une voix dans la nuit

Une voix aux accents prenants,
Sensuels et douloureux
Dans l’air enfumé du cabaret.
Elle était debout sur la scène nue
Aux lumières crues, elle chantait.
En rythme son corps chaloupait
Vibrant aux cadences de ses chansons.

Elle oubliait ses tracas, ses emmerdes,
Poursuivait un rêve sans trêve de bonheur,
Vivant ses textes de toute son âme
Elle chantait les yeux clos pour oublier
Les regards de ceux qui écoutent subjugués,
Sa voix s’élevait au-delà du brouhaha
Des discussions des rires sans raison.

Chante encore, chante toujours.
 

Ta voix s’élève dans l’air frémissant

 

 

 

 

ecrit pour une personne particulière(ecriture automatique)

8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 00:00

Soldes-2Souvent je vous vois dans mes rêves,
Oniriques désirs les plus fous
Longtemps je vous espère.
Déjà je suis sur les starking-blocks
Enragée de voir le temps se traîner.
Soucieuse d’amasser du pécule

Je me prive de resto, de sorties
Examine mes factures à la loupe

Voici le joli, magnifique Janvier
Ouvrant les vannes de ma folie
Un beau matin débute l’orgie
Soudain, je ne respire plus, mon cœur bat

Allons vite, manteau, sac, voiture
Inspirations profondes, en avant
Maintenant faites place j’arrive
Enfin ! je vous touche des deux mains.

 

(mes premiers pas dans la cour de récré)

14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 08:04


Tout doucement je m'approche
De ton petit visage rose endormi,
Je te regarde dormir, sourire aux anges.

Ton souffle régulier me rassure,
Ton petit corps détendu me ravit,
Tes cheveux blonds auréolent ton front.

Dors mon enfant chéri mon ange,
Chair de ma chair sang de mon sang,
Venu de mes entrailles douloureuses.

Tu deviendras un homme mon fils,
Fort tendre,tu seras aimé un jour,
Par une autre femme dors mon amour.

Je caresse tendrement ta joue douce,
Craignant de t'éveiller,te laisse un baiser,
Sur tes petites mains potelées,doigts écartés.

Dors mon amour, mon ange blond,
Louve je serai si on te fait du mal,
Je t'ai tellement désiré, attendu tu es là.

je t'aime ,mon fils ,je t'aime


26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 17:32

 
J’irai là-haut te cueillir des étoiles,
Pour ,dans tes yeux, habiller de diamant,
Tes pleurs cristal, tristes chagrins sans voiles,
Illuminer ton regard désarmant.

Cassiopée sera lit de vermeil,
J’irai là-haut, te cueillir des étoiles,
Suppliant Zeus, au temple du soleil,
Que la Vénus, soit pour toi, amicale

Et dans l’éther, de ma voix atonale,
De tendres mots dirai sur l’arc-en-ciel,
J’irai là-haut, te cueillir des étoiles,
En compagnie de l’ange Gabriel.

En rougissant et d’un geste coquet,
Avec passion, à l’aube boréale,
Je t’offrirai, mon amour, un bouquet!
J’irai là-haut te cueillir des étoiles.
 

 

 

maillet écriture libre

11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 08:21

ma plumeMa plume.
Ma plume est épuisée, dodelinante*
Elle agonise doucement aux rives,
De la page, tout de blanc vêtue.
Trop de mots, de silences et de cris sont venus,
La supplier d’être leur porte parole,
L’amour, dans son coin, est devenu timide,
N’osant lui demander un sonnet, un triolet.
Son encre s’est tarie à l’eau de mes pleurs,
Elle s’est dévêtue pour couvrir de son verbe
Mes douleurs ,mes maux,mes terreurs.

Elle gît nue ,agonise sous les étoiles,
Ses ailes se sont refermées pour un moment,
Dors mon amie pour un repos bienfaisant,
Je veille sur ton sommeil et t’attends au pinacle
Ensemble nous reprendrons cette route,
Que nous aimons tant, la poésie.
Mais repose toi, afin d’être de nouveau
Belle et chanter enfin l’amour et non plus
Porter aux nues mes larmes et même ma haine.

(libre expression)

9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 07:06

Nos pas résonnent sur les pierres de ciel, du chemin, elles sont bleutées et leur luminescence s’irradie doucement sous nos pieds.

À l’horizon nos yeux se portent sur de hautes montagnes, au sommet desquelles des neiges éternelles rosées donnent un reflet de nacre au ciel qui les surplombe.

Des oiseaux lyre plus foncés les survolent en vol plané en poussant des cris de guerre ils chassent les petits rongeurs qui feront leur repas.

Sur notre route nous côtoyons des prés où ondule un blé ocre au gré du souffle des alizés qui tournoient parfois dans la vallée.

Une maison surgit d’on ne sait où s’anime devant nous, et ses fenêtres s’allument, les habitants utilisent des pierres de lune pour éclairer les pièces.

On perçoit au loin le clapotis de l'eau, celle de la mer émeraude aux reflets d'argent et aux rives si jolies, enchanteresses.

Un peu plus loin, un moulin fait tourner ses ailes et le frottement de ses vergues sous le vent nous berce de sa musique.

Une fontaine jaillit par moment et son eau turquoise arrose un champ de tulipes rouges et noires qui poussent près d’elle.

Un autre profite de cette eau bienfaisante et des fleurs à l’arôme subtil et parfumé s’épanouissent en corolles ici jaune, là parme, plus loin orange ou encore rouge.

De grands saules caressent de leurs branches leurs calices ouverts.

Dans le ciel des oiseaux multicolores gracieux lancent leur chant et, après un vol plané, nonchalants, se posent sur notre épaule, curieux un instant, et reprennent leur vol.

C’est mon coin de planète et je m’y sens bien.



un petit texte légèrement déjanté.


6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 06:58

Sous mes pas les feuilles, doux tapis bruissant,
S’envolent dans le vent rageur et froid,
Mains dans les poches, agréables foyers de chaleur,
Je goûte l’air, l'atmosphère légère de cette journée.
Le silence est tellement profond, que les battements

.De mon coeur semblent le profaner,

Des oiseaux noirs s’envolent devant moi.
Au détour du chemin, soudain, une masse sanglante,
À demi dévorée où ne subsiste plus que la tête,
Des yeux étonnés qui regardent vers l’éternité du néant.
Quel animal, reçut ici, le baiser de la mort?

7 février 2010

6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 06:53

 

Pauvre diable, quel est ton nom?

Il gisait là, assis aux rives du caniveau,
vêtu de haillons souillés, tachés de vomissures.
Entre ses mains exsangues, le portrait d’une femme.

Quand ses yeux vers moi, se sont levés j’ai vacillé,
Au bord d’un lac de douleur, un gouffre noir sans fond.
Mon âme gémit doucement de cette vison d’apocalypse.

Qu’était-il ce pauvre diable au visage angélique
Où le désespoir se lisait comme dans un livre ouvert?
Craintive, je quêtais des réponses à mes questions muettes.

Je suis l’amour oublié par les hommes,
Aux lèvres de l’univers dans cette galaxie
Je suis banni agonisant sous l’indifférence.

Dans le lit des amants je fus souvent présent,
Désormais seul le désir est roi, repoussé je suis,
Par des mains impies, endeuillées, enchaînées par le plaisir.

Sa voix se brisa, les pleurs noyaient ses prunelles,
Délavées par les soleils éclatants de l’oubli.
Il se redressa et d’un pas chancelant lourd s’éloigna.

D’un geste je voulus le retenir, bouleversée,
Mais ma main retomba telle une feuille au vent,
Inutile , frêle barrière entre lui et cette haine.



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  • : poésies classiques, néo classiques, et libres
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  • curieuse de tout.
j'ai besoin de ressentir une impression même fugace pour qu'un texte naisse sous ma plume.
un moment fugitif, et ma muse me taquine.
Ma plume aborde tout sujet gai, heureux, triste parfois macabre
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