Avez-vous vu le marchand de glaces ?
Dans sa petite voiture brinquebalante
En tôle de toutes les couleurs de l’arc en ciel
La nuit, le jour il vagabonde sans trêve
Bravant le vent, la pluie, le soleil
Emportant avec lui des sucreries
Rien ne l’arrête pour faire plaisir
Toujours aux petits enfants

C’est Adelbert, sa femme Reine et leur dix petits
Un jour ils sont arrivés au château de Meeting_pot et là furent reçu , avec le sourire de la châtelaine Fabienne, qui avec sa gentillesse proverbiale,
 leur fit servir un plantureux repas.
Ils repartirent heureux et gavés , promettant de revenir voir la comtesse et lui apporter du bonheur , plein leur petite voiture

(juste un clin d'oeil à Fabienne , que j'embrasse très fort)

Dans son petit panier, LA minette ronronne, ventre en l’air et un petit bout de LANGUE rose, sort de sa bouche.
Entendant le réveil, elle s’étire et, vlan, sa papatte BUTE contre le bord de sa couche.
« Aie , se dit elle, c’est TOUJOURS pareil, ce panier est trop petit »
Elle prit son cabas et SUR le chemin du village la voilà partie. La boulangère LA croisant lui offrit des bonbons, mais elle refusa piteuse.
« ma DENT me fait souffrir, je me suis heurté la patte ce matin bref tout va de travers aujourd’hui »
Elle pousse un soupir et la voilà QUI reprend sa route.
Elle avançait vite mais au bout d’un moment, ayant FAIT presque tout le trajet,elle s’assoie sur le bas côté, sa patte lui fait un MAL de chien!!!!!
Avouez que pour une minette, c’est un comble non?
Cahin cahan elle arrive au village, fait ses emplettes et repart traînant la jambe jusqu’à
son petit panier qu’elle retrouve avec bonheur

une journée de repos-barbecue

La maison, en bordure du pré, où un troupeau de vaches paît broutant tranquille nous accueille pour ce jour de repos.
Au matin, le soleil est déjà haut et nous cuit le visage de ses rayons et nous voilà tout rouge , pauvres citadins que nous sommes.!
Vers dix heures nous décidons de faire un barbecue .Aussitôt dit le feu est allumé.
Des saucisses des côtes de porc etc. crépitent bientôt sur la grille.
Nos yeux brillent nous avons hâte de collationner , le fumet de la cuisson nous mettant l’eau à la bouche..
Rongeant notre frein , nous patientons.
Les moustiques aussi ont faim et nous dévorent avec entrain, nullement gênés par la fumée.
Très absorbé par le barbecue Marcel ne voit pas arrivé leur escadron et hurle »je viens d’avaler une bestiole »pince sans rire, sa femme Ginette lui rétorque »mâche le surtout »
Enfin après moult aventures nous avons pu becqueter ces mets et ainsi croquer la vie à pleines dents.
Une journée de farniente quoi…..

(mots imposés: absorber-mâcher-dévorer-avaler-béqueter-collationner-brouter-paître-ronger-croquer-verbes pouvant être conjugués)

Dans un petit village
De la France profonde
Vivait une petite fille

Elle naquit en été
Et ses parents si heureux
Firent une méga surboum

Mais quel est son nom
S’inquiétaient les invités
La mère dit alors doucement

Elle est frisée comme l’agneau
Ses cheveux sont douce laine
Sous la paume des mains
Appelons la » »agneau » »

Ainsi naquit ce prénom qui au fil des siècles devient Agnès
C’est pas joli tout ça ?
Molière en fit l’héroïne de son école des femmes et ce fut la gloire.

(déjanté comme j'aime le faire)

Au saut du lit, il enfile ses pantoufles,
D’un pas traînant vers elle se dirige, en chaloupant
D’un doigt humide il titille son bouton
Soudain répondant à sa sollicitation,
Elle se répand en doux borborygmes.

Frétillant sur sa chaise, il l’admire,
La caresse du regard , dans ses yeux se noie.
Il lui parle doucement et brusquement,
De ses mains grasses et chaudes
Il la trifouille la frappe à grands coups!!!!!!!!!!

Comme un chef d’orchestre il se balance
De droite à gauche, avec frénésie sensualité.
Lui impose sa loi,ne la laisse pas respirer
Enfin sa fièvre se calme et d’un œil salace
Il la regarde et lit avec délectation…….l’écran

Avidement déchiffre ses messages se recule
Et commence alors sa longue journée de drague.
« hello, je suis un homme élégant, et jeune »
Écrit il en se mouchant dans sa manche de pyjama
Et replaçant sa moumoute sur son crâne chauve.

Ainsi va sa vie, jusqu’au soir, lorsque le chat se tait,
Repu de mensonges, l’obsédé va se coucher
Rêver à demain .