30 juin 2014
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Une chaise oubliée là, sur l’herbe
Soupire après le bon temps passé
Elle est solitaire dans la grande prairie
Pas un seul petit c… à l’horizon
Pas un pour se poser là, profiter
De son assise qui, il faut bien le dire
Commence à se décrépir largement
Soupir de solitude, de peine, de chagrin.
Est-ce sa faute si l’été est fini? Non
Face à elle , une autre esseulée, pleurniche tout bas
« allons, nous avons été de bonnes amies
Pour ces humains , qui en plus de nous confier
Leurs postérieurs, racontaient leurs secrets
Elle se tait et meurt lentement d’abandon
et pour finir une citation que je trouve très drôle:
Et pour vous, une femme est quelqu'un qui grimpe sur une chaise en poussant des cris, dès qu'elle aperçoit une souris ? Vous sortez tout droit du paléolithique, vous !
Agatha Christie le crime du golf (1923)
26 juin 2014
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Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »
Jeanne fadosi à la barre n°126
Les jeudis/poésie, suggestion, l'attente, la chaise...
Sur le trottoir, assis son chien à ses côtés
Il tend la main aux rares chalands affairés
Espérant quelques menues monnaies sonnantes
De leur générosité à laquelle il ne croit plus trop.
&
Ses yeux sont fixés devant lui sans expression
Ses idées voguent en d’étranges lieux inconnus
Il soupire, le corps endolori. Encore un jour
De maigre pitance pour lui et son compagnon.
&
Le soir descend et sa quête prend fin avec lui
Lentement il repart vers son abri précaire
Fait de cartons et de chiffons sales , puants
Son attente reprendra demain , peut être .
19 juin 2014
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Pour les jeudis/poésie « Parfums divers et variés » ou libre
Eglantine-Lilas à la barre
Un café crème sur un zinc de la rue mouftard
Il est cinq heures du mat et j’ai encore sommeil
Tu parles, parles, mais arrête! tu vas me réveiller
À la fin, par ton moulin à paroles , sans cesse tournant.
Je retourne dans ma bulle de coton rose mon havre
Pas humain de se lever à cette heure matinale,
Même les piafs dorment encore la tête dans les plumes
Mais faut gagner de quoi faire bouillir la gamelle
Je baille et l’arôme du café me réveille peu à peu
Allons encore un pour la route et au taf , faut bien
Bonjour messieurs dames, à la revoyure demain
D’un pas lent je vais au turbin, je le hais ce boulot!!!!!
17 juin 2014
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22:02
Adèle est si belle, dans sa robe de soie bleue et chaussée de ballerines de même couleur,
Quand elle s’élance, légère et gracieuse, sur la piste de danse , les yeux ne voient qu’elle , les poitrines battent au rythme de ses entrechats.
un tourbillon de voile l’enveloppe telle un nuage irréel , la faisant devenir étoile lumineuse dans un ciel de nuit.
Adèle danse sans se soucier de son auditoire , la musique la transporte au-delà de cette scène où elle évolue , diaphane silhouette , envoûtée par les notes et laissant son corps transposer ses émotions..
Une dernière fois, elle s’élance et puis disparaît, comète bleue, hors de la scène
Alors, comme délivré, le public se lève et applaudit à tout rompre.
Mais Adèle est déjà partie, poursuivre un rêve , son rêve, dans sa chambrette de jeune fille.
Elle rêvera, ce soir d’un prince charmant que son cœur espère tant et pour qui chaque soir elle danse.
Published by Vénusia
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texte libre
la cour de récré
16 juin 2014
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07:00
Il fait chaud à parcourir ainsi les salles de cet immense musée!!!
Je me pose sur un banc face à un tableau que je remarque pas plus que ça.
« alors, toi, t’es fatiguée? »
« heu qui parle «
« ben moi, grosse nouille, nous ne sommes que nous deux alors devine. »
Un énorme éclat de rire, et je regarde le tableau devant moi!
Mais c’est la Joconde et elle a l’air furieux
« excuse moi, mais je ne t’avais pas vue, pouffais je «
« c’est bien la peine qu’un peintre se donne la peine de me faire le portrait, pffffffffff tous les mêmes »
Je parie que tu ne sais pas qui! »
Voyons un peu, ironisais je, Michel ange? Salvador Dali?Monet? Degas? »
Un rugissement et le visage du tableau se tord encore plus, je jubile, je lui ai cloué le bec à cette dame.
« saches ignorante que Léonard de Vinci me peignit en 1503 que je suis mondialement connue ,alors qu’en dis tu? »
« moi? Rien, je connais que trop ton visage qui sert à toutes les sauces aux marchands de tous poils , alors rien »
Je me relevais et commençais à partie, mais elle poursuivit « attends un peu j’en ai pas fini avec toi. »
Je ne répondis pas et me dirigeais vers la sortie, du moins je croyais je, mais une main me secouait
« madame madame, le Louvre va fermer , il est temps de partir »
Je me frottais les yeux éberluée, je n’avais fait que rêver, quoique à voir la tête de Monza Lisa, je n’en fus pas si sure…
image prise chez Eglantine-Lilas.
12 juin 2014
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02:52
Au loin, les cloches sonnent le départ de ‘la coquille’
Sur le pont, les matelots repus , quelque peu avinés
Agitent de petits drapeaux aux couleurs du bateau.
Va vogue encore et longtemps sur les mers du net
Ta crémaillère un succès, pour toi, pleins de bonnes choses
T’ont été offertes, alors ose braver ces vagues dansantes
Debout à la proue se tient l’amiral, maître de ce bateau
Fier et regardant vers l’horizon, les idées sur une seule chose
Qu’il traverse encore les océans lui et son équipage.
Les dieux de la mer te seront favorables amiral
Fends les flots, hardi et sans reproche
Ton équipage est entre tes mains .
pas très classique ce coup ci mais bon.
12 juin 2014
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Dans l’air flotte le parfum, de ce bel hidalgo
Capiteux envoûtant il fait perdre la tête
La jeune femme alors, s’alanguit sur le sofa
Dans sa poitrine s’affole en un instant son cœur
Ho mon doux amant, quelle ivresse est la mienne
Ces pâtisseries ont gravé sur votre peau , leur arôme
Laissant leur trace pour que je puise me noyer en elle
Vous êtes le diable, ensorceleur,.
Alors dans la chambrette on entend ce soupir
Celui de la brioche encore toute chaude
Que la belle savoure en extase , les yeux clos
Il est loin ce régime , la gâterie est trop bonne .
j'ai tenté le dérisoire , le farfelu.
4 juin 2014
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21:57
Au souffle chaud du vent, gémit la girouette.
Elle se tait soudain.Un bruit sourd de moteur
Lui répond. Eloigné le tacot du traiteur
Branlant sur le sentier, roule vers la guinguette.
Aujourd’hui un grand jour, un festin est promis
Pourquoi me direz vous? On pend la crémaillère
Chez les croqueurs de mots, nouveau skipper Domi.
Avec des mets exquis , des coupes de champagne
Mouilleront les gosiers, musique pour compagne.
Haut les cœurs et chantons « viva viva domi »
3 juin 2014
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19:26
bon pas trop inspirée alors j'ai un peu, ho un chouia,modifié une chanson bien connue (rires)
1. On a parlé d'amour et de violettes,
Mais jamais d'amour et de paupiettes ;
Pourtant je connais à Barcelone
Un hidalgo qui chante à sa bonne,
Tous les soirs à l'heure du dîner
Ce chant d'amour bien gratiné :
R. Paula ho , Paula
Tu es la reine des paupiettes
Notre amour ne serait pas si beau,
Si je n'aimais pas les paupiettes
Les paupiettes de veau
Paula ho Paula
Tu es la reine des paupiettes.
pardon maitresse, pas sur les doigts te plait :(:(:(:(
Published by Vénusia
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dans
texte libre
la cour de récré
2 juin 2014
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08:23
Ecoutez braves gens, aujourd'hui pendaison de crémaillère chez le cap'domi, qu'il vous soit dit.
La maitresse des lieux offre des gâteaux, des viennoiseries des bonbons le tout arrosé de champ, yes,
Le boulanger-patissier du rêve fera office de maitre de cérémonie
Après avoir bien rempli nos panses, nous dégourdirons nos gambettes avec des jeux, non pas coquins voyons, genre courses en sacs , et nous guicherons allégrement .
Vive la pendaison de la crémaillère mais zéro pointé pour over blog grrrrrrrrrrrrrr peux pas faire quoi je veux moi