Le bel oiseau blanc, un rameau d’olivier
En son bec noir, venait nous convier
À l’amour et la tolérance.
Mais le monde était comme l’épervier,
Broyant l’humain devenant loup-cervier,
Où commence l’indifférence.
Dans ses yeux diamant perlent des pleurs
Abreuvant le sol stérile sans fleurs
Ravagé par l’imprévoyance.
Où règne la faim, la vie est douleurs
Les plus fourbes sont alors des voleurs
Profitant de leur ignorance.
La tristesse vêt de sombre son cœur,
S’en vont des enfants loin de la rancœur
Trépassant dans le lourd silence
Des gens, buvant sans ciller, la liqueur
Sucrée au gain, la mine de vainqueur
Riant de leur désespérance .
Au pied de l’arc en ciel dans un écrin,
Il mit la paix, sur linceul ivoirin.
Avec beaucoup de répugnance
S’est envolé dans l’azur souverain,
Laissant ce billet sur feuille d’airain
« tout malheur est inconvenance »