31 janvier 2012
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Comme je te souhaite à mille lieux
De mon cœur qui se meurt, silencieux !
Toi, mélancolie,
Tu me prends dans tes rets, trop odieux
La joie abolie.
Tu te ris de mes peurs; regard rusé,
M’offre l’aveu, d’un air désabusé,
De cette folie,
Où je sombre, l’esprit paralysé,
Et l’âme aveulie.
Éloigne ce calice de douleur
De moi ! Tu n’es qu’un abject oiseleur,
Diseur d’homélie.
Je veux te bannir, très loin, beau parleur,
Et vomir ta lie.
Une main tendue, un mot bienveillant ,
Et tu perds ton aspect trop effrayant ,
Ho, je t’en supplie
Ne reviens jamais, même en larmoyant
Toi l’anomalie.