Chloé me regardait. Son regard si limpide
Quémandait un câlin.Comme elle, l’intrépide,
Dans le creux de mes bras paraissait très candide!
Un ronron délicat-je fondais de bonheur.
Je murmurais alors des mots avec tendresse
De ces mots débridés , doux comme une caresse
Elle pesait plus lourd, et se faisait tigresse,
Griffant mon pull over , au comble du bonheur !
En mon cou se nichait sa belle tête brune
Donnant de petits coups; insistante , opportune
Marque de son désir- sans aucune rancune
De rire j’éclatais, causant donc son bonheur.
Un soupir de plaisir ; oublier sa souffrance,
Ces moments où le mal était intolérance,
S’éloignaient au lointain; alors en l’occurrence
Elle goûtait surtout ces instants de bonheur.