2 avril 2012
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Ce joli chemin fut ensorceleur,
Passant à travers la forêt sauvage,
Pour le promeneur, offrant parfois l’heur
D’une source, d’eau limpide en breuvage.
Le bruit de nos pas, seul,
Crève le grand silence.
La neige en un linceul
Cisèle d’opulence
Les frémissants rameaux
Sous les vents hiémaux.
Le nez en l’air, heureuse
Je te donne la main,
Sur tes lèvres carmin
Une bise amoureuse.
Tout contre toi blottie en ta chaleur,
J’admire les traits fins de ton visage.
Tu me fais de l’œil, sourire enjôleur
Comblé de voir , l’éclat du paysage.
Sur le tronc du tilleul
De si belle prestance
Un cœur que ton aïeul
Gravait un jour d’errance.