Au creux de ta chaleur, je m’endors sans angoisse.
Les tourments de mes peurs se sont perdus fugaces,
Au pays des souvenirs aux chutes de l’oubli,
Dans un jaillissement d’écume , ensevelis.
Mes démons malfaisants sur tes mots se fracassent.
L’obscurité de mes nuits s’abîme dans tes yeux,
En leurs eaux si claires je vois naître mon âme
Et je puise en elles, l’envie d’être la flamme,
Ardente sur l’autel d’un aveu merveilleux.
Au frôlement soyeux de nos mains qui s’enlacent
S’éveille le soleil, des jours sur la rosace
De ce temps éternel, qui unit les amants.
Je t’aime à l’infini et parmi les étoiles,
Sous leur pâle clarté, la lune diamant,
Murmure mon amour, qui se donne sans voile.
Au creux de ta chaleur je m’endors sans angoisse.
10 Novembre 2009