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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 06:00

  camillejardin,monnet

tableau de Monnet

 

 

Mademoiselle, disait le gros monsieur à grande barbe noire de son air le plus galant
Oh que vous êtes jolie, malgré votre mine renfrognée vos yeux au lointain, j’aimerais tant que vous me répondiez.
Non, ne vous retournez point gente dame je vous ai offert un bouquet de fleurs, là, à vos côtés. Acceptez mon humble cadeau je vous en prie.
Un simple signe de la tête me rendrait le plus heureux des hommes.
Les ombres s’allongent sur les parterres du square hâtez vous le soleil va disparaître!
Pitié belle inconnue, dites moi deux mots que j’ouïsse le son de votre belle voix
Honte à moi d’oser vous demander une chose,
Entendre le doux prénom que votre mère vous donna cette faveur vous ne pouvez me la refuser.

Et l’on vit un gros monsieur à barbe noire s’enfuir en courant après que la demoiselle lui eut dit d’une voix douce ; Monulphe .
Il grommelait entre ses fausses dents, " a-t-on idée de draguer une fille avec un prénom pareil, on ne m’y reprendra plus "

2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 14:35

ent-voeux2006-sansfenetreBises ma chère loulou
Que j’te raconte un peu mes vacances en amazonie.
On a cambusé dans un palace j’te raconte pô.
Y avait des limaces énormes, hein les bestioles, assez grosses pour donner à becqueter à un régiment.
Elle gambadaient sur nos gambettes mais bon , grand seigneur on s’l’ai bouclé.
On s’tape une balade au fond de la cambrousse et vl’a ty pas qu’on s’cogne à une tribu cannibale ouai comme j’te dis antropo chose quoi.
Moi pas fierotte , surtout qu’un chaudron était sur l’feu, avec j’te l’donne en mille
Des rutabagas de la papaye et ça bouillait l’dedans, un vrai bonheur.
Bon, m’sieur que j’dis au cuisto faudrait rajouter l’dans un poisson genre morue, du persil, et un croupion mais alors un maousse
Le chef avec des yeux de merlan frit m’dit, mais avec tout ça on va s’chopper une indigestion et pis j’ai pas ça dans l‘garde manger.
Mais qu’y rajoute après avoir tournicoter sa cervelle,si on vous rajoute l’dedans, ça donnera un fumet merveilleux.
Ben ma loulou, tu m’croiras pas mais je t’écris de leur marmite, et pis, tiens j’ai un os de pieds qui vient d’partir dans la soupe.
Je t’embrasse ma loulou j’attends de tes nouvelles, parce qu’une dure à cuire comme moi, s’met longtemps à mijoter,vont crever de faim avant, les antro comme y disent

 

 

( les fautes sont voulues)(Avril 2011)

23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 07:25

prosper 

 

 

 

Petit cochon de lait queue en tire bouchon
Réside dans une porcherie toute mignonnette
Ouvrant sur le mont de Lans tout blanc embrumé
Souvent à la fenêtre accoudé le soir, rêvasse
Pense à ses journées de sport à venir
Espère battre le record de saut à l’élastique
Retourne au lit, déjà fatigué, traînant les pieds.

 

mars 2011

12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 00:00

méli mélo

 

Méli mélo.


Perrette faisant danser l’anse de son panier d’osier, marchait nez au vent .

Par un heureux hasard elle rencontre Le petit chaperon rouge allant chez mère grand.
toutes deux firent connaissance en cheminant.

Au détour du chemin maître corbeau sur son arbre perché,
leur tient ce langage « ho gentes demoiselles que vous êtes jolies »
Et pour les embrasser ouvre un large bec et laisse tomber son claquos.
Les deux friponnes riant le laissèrent mécontent baillant aux corneilles.

Un bruit soudain les fit tressaillir, le chat botté courrait après Alice qui avait volé, sa montre au lapin et qui mangeait la maison des trois petits cochons surtout celle
en pain d’épice. de Gretchen et Hanzel.

Du haut du haricot magique vint un appel " et ho les belles voulez vous une pomme? "
La sorcière leur tendait un fruit rouge à souhait.
Non dirent elles cendrillon en a croqué un morceau

Sautillant elles reprirent leur chemin arrivèrent près du bateau où Barbe Rouge menait la vie dure à ses matelots et Peter pan qui transpirait à la tâche.

Chevauchant son fougueux destrier blanc , le chevalier Bayard, arrivait dare dare pour sauver sa belle au bois dormant, en lui embrassant les pieds, celle-ci ayant été mortellement touchée par maya l’abeille, qui l’avait piquée au nombril.

Au loin rugissait le lion pris dans les mailles du filet de pêche du paysan dans le Danube.
Nos deux pucelles cheminaient en écoutant miauler au loin le rat des champs racontant sa vie aux hirondelles et leurs petits.

Elles arrivèrent au bout du chemin et ho surprise aperçurent l’Arlésienne que tout le monde cherchait depuis des jours, et qui écrivait à Pierrot de la lune avec une plume de la mère l’oie.



Et pour finir comme je ne sais plus où j’en suis c’est la fin de l’histoire.

2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 08:10

olive prénomMlle Olive verte sur sa branche
Se balançait au gré du vent
Soupirant après l’amour
Elle voulait tant câliner
Et rendre heureux un homme.

 

 

Mr Olive noire le soir, rêvait
S’évadait sur un nuage
Où il aurait la joie
Le bonheur de rencontrer une femme
Il espérait jour et nuit.

 

 

Un jour de grand vent
Mlle Olive verte échoua
Chez mr Olive noire
Après de longues fiançailles
Ils se marièrent enfin
Et un jour naquit Olivette leur fille.

Olive

26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 07:14

romphaireUn petit garçon sur les chemins vagabondait, allant de ci, de là, quêtant au hasard des villages sans se soucier du lendemain.
Un jour, arrivant dans une bourgade assez riche, il aperçut sur le parvis de l’église un rond de fer qui l’intrigua.
En s’approchant il vit martelé sur ce rond ,ces mots, en gaélique ancien(qu’il savait lire bien sûr)
« Celui qui saura trouver la poudre de perlimpinpin et sur mon fer, la répandre, pourra de mon nom se vêtir »
Il parcourut les monts et les vallées, trouva cette poudre magique après mille et mille péripéties
Revient dans la bourgade avec son précieux trésor.
Il saupoudra l’anneau de fer et un nuage prit forme, un esprit apparut à ses yeux ébahis et lui dit
« Dorénavant tu t’appelleras rond de fer »
Le gamin fut heureux, lui qui n’avait pas de nom. Il fit tant de prouesses au cours de sa vie que son nom se changea en Romphaire plus glorieux à porter.
Ainsi naquit Romphaire le valeureux

 

(avertissement ce texte est déjanté)

19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 06:49

sqv7esndPharailde s’en allait sur les chemins, portant sur son dos de grosses et lourdes valises.
Il parcourait les pays s’arrêtait sur la place de l’église,le plus souvent, montait sa petite tente
Intriguait les gens qui le regardaient curieusement.
Et là, ho miracle devenait clown blanc
PHARmacien de son  premier métier il avait délaissé ses bocaux , ses potions et ses cataplasmes à la moutarde  pour prendre son bâton de pèlerin, taillé dans du bois d’arbre.
Sur les RAILs de la vie il roulait et  s’arrêtait le temps de  faire rire les petits et les grands
Et repartait au petit matin sur les routes
Mais Dejà  l’âge lui donnait de l’arthrose et il dut cesser de vagabonder ainsi.
Néanmoins  devinez quoi ? À la maison de retraite il continua à faire le pitre.

Ainsi vécu Pharailde le clown blanc

17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 10:52

ent-voeux2006-sansfenetreMa chère Loulou

D’abord j’te bise sur tes deux joues,puis j’te donne des nouvelles du front.
Depuis que t’es partie ben y a rien eu de changé ici,sauf que le Robert s’est fait déchausser les ratiches par un mal au tru du coin pintés tous les deux, j’te jure, y a plus de mecs.
Faut que j’te conte une historiette que tu croiras pas!
Voilà, j’suis cuisto dans un troquet comme tu l’sais , figure toi ma bonne Loulou qu’un glandu au comptoir y m’dit
« Germaine j’te propose un turbin qui t’amèra de la fraîche plus que t’as jamais palper »
Mon palpitant y fait un bond dans mon sein mais vla t’y pas que le carottier s’taille sans rien me dire!Je m’astique les méninges toute la semaine mais nada vois pas!
Puis tiens v’la le mecton qui s’pointe la tronche enfarinée l’air d’un matou qu’a bouffé une souris
Tu m’connais ma Loulou j’lui saute au colbac et j’y demande
« alors quoi que c’est le turbin dont tu m’as jacter l’autre jour? »
Les gobilles lui sortent des orbites et le vla t’y pas qu’y s’tape sur les cuisses qu’y s’étrangle tellement qu’y rit.
« Mais ma germaine fallait que j’trouve quelqu’un fissa »
« bon ouai, mais pourquoi? »
De plus belle y s’tape sur les cuisses l’animal, il se pète de rire et y m’dit
« mais pour faire pisser les crevettes »
Alors là, ma bonne Loulou, mon sang y fait qu’un tour,j’ty colle un pain de deux livres sur la gargoulette ,pourtant tu m’connais chuis calmos zen quoi.
Bon j’te quitte le maton va s’ramener ramasser les bafouilles pour la famille
Gros bisous.


22juin 2010

les fautes sont volontaires

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j'ai besoin de ressentir une impression même fugace pour qu'un texte naisse sous ma plume.
un moment fugitif, et ma muse me taquine.
Ma plume aborde tout sujet gai, heureux, triste parfois macabre
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