Depuis que je suis adolescente, j’écris mon journal, des poèmes ,des nouvelles…
Tu me tiens la main depuis si longtemps, toi ma muse mon inspiratrice,
que notre union semblait sans fin.
Devenue femme, une autre muse sœur, a pris ta place pour m’inspirer " l’amour,La passion la pitié " ,
de temps à autre, elle était secondée par la muse de "la haine, la colère!"
Mais aujourd’hui, telle une coque de noix vide, je vogue sur les flots de l’oubli,
À la recherche de mon second souffle!
J’ai bien essayé, de me passer de toi, mais mes écrits sont devenus si tristes, sans saveur.
Je te cherche depuis un moment, tu n’entends pas mon appel, tu es sourde à mon SOS.
Je me sens si vide, sans but sans toi,que je rends les armes, je m’en vais, seule dans le lointain, séparée de toi
Je t’adresse ce dernier écrit, vain.
16 juin 2008