Une femme chante, sa supplique s’élève
Sous la voûte des cieux, un chant pur cristallin
Aux accents douloureux, d’une âme aux pleurs salins,
Celle de l’amante dont la mort tue les rêves.
Une femme chante, bientôt sa voix se brise,
un murmure s’éteint, un souffle rauque court
Sur ses lèvres blanchies, et un hurlement sourd
Fuse, naissant soudain strident puis agonise.
S’affaissant lentement elle s’assied aux marches
Des ombres souvenirs, sur le passé se penche,
Hier et aujourd’hui ce temple aux murs lépreux.
Il est parti un jour rejoindre les archanges,
Au front de l’empyrée séjour des bienheureux,
Pour lui elle a prié, mais le destin ne change.
19 Novembre 2009
sonnet néo classique irrégulier,écrit pour une amie aujourd'hui disparue
à qui j'avais offert ces quelques mots en toute amitié.
c'est son avatar qui est en tête du texte