Expressions de la langue français juste pour rire un peu

Les valises sous les yeux
Les mains dans les poches
J'étais sur un petit nuage
et la tête dans la lune
Je n'avais plus les pieds sur terre
Je savais qu'il avait un poil dans la main
et plus un cheveux sur le caillou
qu'il marchait comme un canard
et avait un cheveux sur la langue
Qu'il ne pratiquait pas la langue de bois!
Aussi, au lieu de faire feu de tous bois,
Il a pressé sur le champignon,
et dans le feu de l'action,
mis la charrue avant les bœufs.
On était pourtant comme les cinq doigts de la main
Comme cul et chemise
j'en aurai mis ma main à couper
Mais, me suis mis le doigt dans l'œil
Car je le croyais le cœur sur la main!
Ne voyant pas plus loin que le bout de son nez
Il prétendait avoir le bras long
Ce qui m'échauffa les oreilles
et me fit monter la moutarde au nez
Avec ses yeux de merlan frit il me regardait
Mais pas d'inquiétude j'avais eu du nez
Il avait beau couper les cheveux en quatre
je n'y suis pas allée par quatre chemins
Je dois dire que j'ai pris mon pied
Lui qui avait la langue bien pendue
S'est fait casser du sucre sur le dos
Et fut battu à plat de couture..
Ainsi, il n'avait plus qu'a aller se faire pendre
D'autant qu'on lui avait cloué le bec,
Il pris donc ses jambes à son cou
Et sans demander son reste
Est aller se faire voir chez les grecs!

masirene 16/12/08(auteur de ce texte trouvé sur le net)

Vous vous souvenez d'une poésie que vous avez apprise par coeur à l'école, vous savez toujours la réciter en entier ou en partie. Pas de triche! On fait confiance à sa mémoire! Publiez là. Vous pouvez également raconter le contexte dans lequel vous l'avez apprise et les souvenirs qu'elle évoque pour vous.

J'étais en quatrième, pas plus mauvaise élève qu'une autre pas meilleure non plus et en ce lieu d'éducation, qu'était le lycée j'ai fait la connaissance de Rimbault

ha Rimbaud et le dormeur du val, une poésie dont je me souviens de quelques vers, une grande partie, je vais essayer de la réciter soyez indulgent,

c'est un trou de verdure où chante une rivière

accrochant follement aux herbes des haillons

d'argent où le soleil de la montagne fière

luit ;c'est un petit val qui mousse de rayons  

etc le reste de la poésie est nébuleux dans ma mémoire mais je me souviens surtout de l'impression qu'il fit sur moi,

ce drame montant crescendo , ce soldat qui dort dans la luzerne, on pourrait penser que la suite sera légère et heureuse, hélas il n'en est rien, ce jeune homme dort bien, mais du dernier sommeil, celui dont on ne revient jamais,

je ne vais pas disserter sur ce texte, là n'est pas le propos demandé, mais je dois ajouter que c'est sans doute à Rimbaud que je dois ma passion des poèmes, et que je me suis lancée dans l'écriture.   

écrivez ou trouvez un poème qui parle d'un objet (ou des objets) qui nous servent à lire : livres, journaux, magazines, liseuses, ordinateurs...

Ses lorgnons sur le nez , un journal dans les mains

Il lisait les échos, de toutes les régions.

Son visage changeait au gré de ses lectures,

Livre ouvert des émois le traversant parfois.

Il pris un magazine en soupirant ,très las,

Le feuilleta, presto, sitôt le rejetant

Trouvant sans intérêt ces pages de ragots,

Vulgaire ramassis de potins odieux,

Puis de son pas traînant vers son 'ordinateur

Il alla, marmonnant des mots incohérents

Contre ces écrivains qui se moquent des gens!!!

Alors d'un doigt rageur alluma la bécane.

les croqueurs de mots Enriqueta à la barre